Coup de pelle

j'essaie de me motiver pour réussir dans ce que j'accomplis. D'habitude, les vacances c'est glande. J'ai envie de changer ce que je suis et pour cela je me force à aller de l'avant. Je ne le fais pas pour tout et je ne vais pas vers ce que je désire. J'en ai peur.

Je me donne des projets fous à accomplir, et comme tout fou qui se respecte, je vais les tenter. Si j'échoue ce n'est pas grave, car j'aurais tenté ma chance. J'ai regardé les opportunités pour mettre toutes les chances de mon côté. Je me rappelle, qu'en terminale, tout mes amis m'avaient dit que j'étais fou d'aller en prépa. "Pff tu n'y tiendras pas UNE semaine !".

On verra à la rentrée si la motivation est la tout comme les actes. Pourquoi pas ? Pourquoi pas moi ?

Ce n'est peut être qu'une envie soudaine de me réfugier dans la seule chose qui m'a réconforté, ma scolarité. Pour en oublier ce que je ressens et avoir la tête dans les sciences et techniques. Parce que je me dis que mon coeur n'agira jamais (pour se montrer) et que ma tête ne m'abandonne jamais. Je n'agis pas (heureusement ? malheureusement ?) sur un coup de tête... J'attends l'avenir pour me chambouler, mais cela fait longtemps que je l'attends le bougre. Ou dois prendre le ocurage de le persécuter en vain pour abtenir ce que je veux, ce que j'aime ?

Je suis un peu perdu dans ce que je suis, ce que je veux. j'ai subis, plus ou moins, des revers à mes grands principes. Des leçons de la vie comme on peut dire. Je me dégouterais à abandonner ces principes. Même dans l'échec, au fond d'un trou accablé, je m'y tiendrais. Je n'ai jamais voulu la réussite (sur tout les plans) à tout prix, et quelques soient les moyens utilisés. Quitte à perdre. (c'est un peu idiot). Peut être que la vie me fera changer, mais elle aura du mal.

Mon caractère s'est construit sur une certaine solitude. D'une part, avec ma timidité et mes anciens problèmes de langage... Je me sens en dehors de la vie, un peu écarté. j'ai peur d'y entrer embarquer par quelqu'un. Enfin j'aimerais y entrer... C'est assez flou, car dans ma tête j'ai du mal à accepter que je puisse dépendre de quelqu'un. A force d'y être habituer, à passer différentes étapes de la vie et difficulté qu'avec soi même... Je suis un peu un handicapé des relations sociales, ne sachant comment me comporter et interpreter les signes donnés. Ou même en donner. Comme je n'émettais rien.

Silence radio.

Comments

[lapinblanc]

Etre sociable, ça s'apprend non?
Si tu as l'habitude de t'en tenir aux buts que tu te poses (comme cela semble être le cas) alors tu as, je pense, toutes les chances de réussir, petit à petit, à changer..
Te décourage pas, et même si faire certaines choses peut être interprêté comme de la folie, ça en vaut la peine si tu sens qu'en toi une minuscule chose bouge...
Et puis, tu as une éternité pour réussir à accepter des gens dans ta vie!